SET THIS PARTY OFF [ every body's invited!

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J’ai la PECHE ! Je me sens en super bonne forme, et pourquoi ? Je descends dans le salon de ma maison pour y découvrir, une énorme piste de danse. Organisée ainsi, je n’imaginais pas que ma salle à manger pouvait faire entrer une platine. Mais si, c’est tout à fait vrai ! Et bien ! Je suis heureux. Je me dirige vers la cuisine et trouve ma maman en train de faire un discours à une lignée de serveurs, habillées en pingouins, torchon au bras.

« - Pour les apéritifs, attendez que tout le monde soit là, ensuite je ne veux pas plus de deux passages en salle, vous ne devez pas harceler les jeunes de finir leurs verres et…
-Maman ! Je pensais qu’on avait dit simple ?
-Oh mon chéri ! Bien sur, mais il faut bien des gens pour vous servir ? Vous pouvez disposez, fit elle d’un geste de la main pour la brochette de sardines derrière. Mais tu ne vas pas rester habillé ainsi ? Tu devrais enlever ce tee shirt, et mettre la nouvelle chemise que je t’ai achetée ! Regarde avec des carreaux, c’est jeune et classe, allez vite !
-Oui maman j’y vais, mais tu devrais retourné au Palace, tu dois avoir des gens qui attendent là bas ! »

Elle sourit, m’embrassa et partit. C’est bizarre de retrouver sa mère. Je ne suis pas tellement habitué à l’avoir ici, ni tout ces gens que j’avais sans doute oublié quand j’enlevais mon tee shirt au milieu du salon pour mettre la chemise. Je me débattais et faillit assommer la demoiselle postée à côté de moi, attendant que j’aie fini pour prendre mon tee shirt et le mettre au sale. C’est fou, je n’ai jamais été habitué à ça, je me recoiffe dans le premier miroir que je trouve puis monte consulté mes mails, une centaine de personnes attendues. C’est fou ! Première fête depuis le lycée et j’ai 4 fois plus de personnes prévues, même si je n’en connais pas énormément… J’allais dire c’est ça Hollywood mais ça ferait déplacé non. Je redescends pour superviser le tout mais tout semble déjà parfait. Je me dirige donc vers le DJ qui commence à balancer du bon son. THIS IS GONNA BE LEGEND…wait for it… DARY ! LEGENDARY ! Ai-je abusé des séries américaines stupides? Oui je crois bien ! Mais je le vis bien ! Je vis tout bien ! C’est affligeant.
Et là ! Comme un gros geek, je me jette dans mon canapé et commence à jouer sur mon Iphone, en attendant l’arrivée de gens qui valent mieux qu’un geek en canapé !

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Mon colloc avait décidément des idées plus que bonnes. Je me serais bien passé de sa mère en ce moment cependant. À peine avais-je descendu l'escalier en robe de chambre qu'elle m'apostrophait déjà sur mon habillement peu convenable et me retirait mon cigare de la bouche. Elle avait vraiment une fâcheuse tendance à agir comme si j'étais aussi son fils. Non merci. J'avais déjà bien assez des miens à ignorer!

Gavriel avait enfilé la chemise qu'elle lui avait acheté ( une mère fait encore ça à son âge? ) et soudain je me sentie un tantinet ridicule et ce, même si ma robe de chambre de soie noire m'avait coûté la peau des fesses. Et si quelqu'un me la retirait? Je serais vraiment dans de sales draps. J'avais oublié d'enfiler un slip et je ne voulais surtout pas causer une émeute! Retournant en quatrième vitesse dans ma chambre, tout en haut de l'escalier, je me changeai donc en enfilant un jean Calvin Klein et un t-shirt où il était inscrit ' Party like a rock star ', juste pour embêter la mère de Gav'.

Une fois en bas, je baissai la tête vers le supposé Geek qui me servait de colloc et lui octroyai une mine déconfite.

- Tu n'as même pas songé à m'appeler pour me mettre au courant? Je suis outré! dis-je de ma voix la plus féminine possible, mimant un geste typique d'une femme en colère. Bien entendu, j'étais au courant depuis son initiative de faire cette fameuse fête. Je savais aussi que je ne connaîtrais pas la moitié des gens qui seraient présents. Peu importait. J'adorais les nouvelles rencontres, surtout lorsqu'il s'agissait de filles.

- Tu as bien invité des filles, rassure-moi Gav'? demandais-je, tout-à-coup inquiet. D'un autre côté, comment aurait-il pu omettre d'inviter les femmes? C'était comme un anniversaire sans cadeaux. Comme un sandwich aux tomates, sans tomates! Fallait être réellement trop Geek ou trop coincé du slip pour ne pas inviter ce qu'il y avait de plus beau au monde : les femmes! Je m'empressai d'envoyer un sms à Sophie pour qu'elle se pointe et qu'elle apporte si possible, des amies du même sexe. Je réfléchi un instant et ajoutai : question de vie ou de mort chérie! On ignore comment fonctionne ce damné lave-vaisselle! Elle allait me haïr pour ce commentaire gratuit, mais tant pis. Elle savait comment j'étais et savait également qu'il n'y avait rien de sérieux là-dedans, à part l'invitation! Je n'étais pas assez con pour ne pas savoir comment fonctionne un lave-vaisselle, moi qui détestais le faire à la main!

- Le DJ a fumé ou quoi? m'interloquais-je en le voyant déchirer son chandail devant la serveuse de Martinis, qui gloussait déjà comme une collégienne de Malibu. Il n'avait pour ainsi dire aucun abdo en vu, ce qui me faisais marrer. Attention, hein! Je ne voulais pas matter le gars, mais je ne voyais pas ce qu'il y avait à glousser! Sûrement l'effet des DJ chez les filles... Un mystère total.

(HJ: Tentons donc à la première personne, tiens! Razz

)

Je revenais à peine de la forêt, où j'étais tombé nez-à-nez avec Màximos, quand mon portable se mit à hurler: Répond, répond, répond! C'est pas ta mère! Répond! C'est p't'être important! ... Vas-tu répondre? Répoooooond!!!!!!!! Alors qu'il continuait de me cracher des insultes devant tous les gens présents devant ma maison, je m'empressai d'entrer et de répondre, comme on me disait si peu aimablement de le faire. C'était Gavriel qui m'invitait à une fête chez-lui. J'étais encore secouée par ce qui venait de se passer avec mon ex et j'avais justement l'intention de me bourrer la gueule pour oublier alors quoi de mieux que de faire la fête avec mon meilleur ami et 100 autres personnes?

Un coup d'oeil suspect vers mon miroir suffit à me botter le derrière pour que je cours à la salle de bain prendre une douche et m'habiller plus convenablement. Gavriel aurait bien rit de me voir trempée comme ça. J'avais l'air de Carrie, sans le sang de porc qui lui dégoulinait partout. Bref, j'étais hideuse. Merci à l'essaim de guêpes et à la rivière où j'avais bien faillit me noyer!

Au bout de plusieurs de minutes où je dû me débattre avec le séchoir à cheveux et ma brosse pour faire quelque chose de potable avec ma crinière, je me maquillai sobrement et filai jusque chez mon ami pour rejoindre la mini-communauté qui y était déjà. Comble de malheur, Hayden, son collocataire, s'y trouvait déjà et affichait le visage du parfait chasseur attendant ses proies de la soirée. Je n'y prêtai pas plus d'attention et me dirigeai directement vers Gavriel. Le DJ avait l'air d'un con, sans son chandail qui pendouillait sur son pantalon noir.

- T'as choisit Hulk pour DJ ou quoi? Pourquoi son chandail est en lambeaux?

Je ne m'attendais pas vraiment à une réponse. La seule réponse à mes prières venait de se manifester sous mon nez. Une serveuse tenait un plateau de Martinis et je m'emparai très vite d'une de ces coupes de bonheur. Il y avait tout plein d'olives dedans et je les remerciai d'être présentes en si grand nombre! Juste avant d'arriver sur les lieux du crime, j'avais croisé Kara dans une ruelle, accompagnée de Màximos, qui se faisaient des câlins. Pas besoin de vous dire que je m'en serais volontié passé! En tout les cas, ça me faisait une raison de plus de boire comme pas permit! J'enfilai donc 3 Martinis un après l'autre sans remords. Ce soir, j'allais m'éclater coûte que coûte et faire toutes les bêtises possibles! Ça me changerait tiens!

Je me demandai tout à coup si j'avais déjà mentionné le prénom de Màx en présence de Kara et constatai que je ne l'avais pas fait. Voilà donc pourquoi elle s'était permise d'être aussi généreuse avec lui dans cette ruelle? Ça avait beau me faire un mal de chien, je n'arrivais pas à me décider sur l'éventuelle degré de haine que j'avais en ce moment envers Kara. Elle était mon amie de beuverie et elle n'était pas au courrant de mes anciens rapports avec Màx, donc elle était innocente, mais ma jalousie me titillait tellement que j'engouffrai un quatrième Martini, avec les trois olives sans même m'étouffer! Espérant désespérément que mon ex ne se pointerait pas, j'observai les alentours à la recherche d'un quelconque sauveur ou tout du moin, d'une personne qui me ferait temporairement oublier ce salopard.

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Je survolais mon Tetris sur iphone pour regarde mon coloc’ descendre de l’escalier tel le Parrain en peignoir et cigare au bec. Je ricanai, rangeant mon portable dans ma poche, après avoir envoyé une dizaine de messages à des présumés invités. Il n’était que 21h pour l’instant, donc les gens n’étaient pas encore arrivés. Ma maman déguerpie, Hayden redescendit habillé plus en geek que moi finalement, si on y réfléchi bien ^^ Bref je me levai du canapée à son approche et me mettait à sa hauteur en disant :

« Tu me prends pour quoi Hayden, bien sur que j’ai invité des filles, c’est pas parce que Moi, tu n’entends pas mes ébats que je n’en ai pas. Alors que toi, c’est souvent bruyant… »

Je souris malicieusement pour me tourner finalement vers le Dj qui avait dû fumer de la bonne, il devrait faire tourner sa drogue un peu. Bref, il déchira son tee-shirt et je ne pus m’empêcher de rire. Puis levant les épaules de manière désinvolte pour la remarque sur le DJ, mais il ne devait pas rester ainsi. Hayden est un gars sympa, on s’entend pas trop mal, on va plutôt dire que nous cœxistons. Il paye une misère mon loyer, car je n’en ai pas besoin ni envie de le faire payer, et il me tient compagnie parfois. Il a plutôt un caractère insociable parfois, sauf quand je l’entends avec sa copine… là on peut jurer qu’ils s’entendent bien ! Bref, c’est plutôt bien insonorisé en général dans la maison, car nos goûts musicaux divergent parfois c’est pratique les doubles cloisons. Puis, je me dirigeais vers l’arrière cuisine pour récuperer je tee-shirt que je portais initialement pour aller le tendre au DJ, il ne pouvait pas rester comme ça ,si ma mère revenait je lui glissais un :

« Je ne paye pas les préservatifs » avec un regard assez é loquent pour qu’il garde sa braguette fermé pour la soirée. Après, ce n’est pas mes affaires il fait ce qu’il veut aux serveuses pas ici !

En revenant au salon, j’aperçu ma chère Kasy et m’élançai vers elle, un grand sourire au lèvre. Je le pris dans mes bras et l’embrassai sur la joue en souriant, mais la manière avec laquelle elle descendait les martinis ne présageait rien de bien. Je fronçai donc les sourcils, en la tirant par la main pour aller vers la salle télé, à l’autre bout de la maison puis criant :

« Hayden tu gères pour moi 30 sec, je te laisses les blondes ! »

Je la forçai à venir dans la salle obscure puis la fis asseoir sur la cnapaée pour me jeter à côtés d’elle, lui arrachant son verre des lèvres.

« Hulk va bien ! Mais toi qu’est ce qui ne va pas ? Je veux savoir, on ne se sort pas d’ici tant que je ne sais pas! »

Mon regard se fit insistant dans l’ombre, je n’aime pas la sentir ainsi, au bord du gouffre de la débauche.

Mon portable vibra, posé sur ma table de nuit. Il était branché, en train de charger. Mon chargeur avait un faux contact, je le savais mais à ce point ! J'avais branché mon portable hier soir, pour le faire charger dans la nuit. Mais mon portable n'avait pas chargé et ce matin, je mettais retrouver sans batterie. Etant donné que j'attendais un appel assez important, ça tombait mal. Donc mon portable etait posé, en repos, en vacances, sur ma petite table en fer forgé, et je trépignais devant, en m'énervant devant, m'égosillant en lui répétant de se charger plus vite. Si on me voyait par la fenêtre ou si on m'entendait, on me prendrait surement pour une folle. Mais peu m'importait pour le moment.

Pour éviter de perdre ma voix devant mon petit appareil, je me dirigeais vers la cuisine, me prenant un verre de jus d'orange et je buvant par petites gorgées. Le jus encore froid me gela la gorge. Après avoir fini mon verre, je le mis dans l'évier, et je courais dans ma chambre, pour allumer mon portable. enfin, je pus voir le message de bienvenue. Je tapais mon code PIN et dès que j'eus allumé mon portable, il vibra: ]*You've got a message* Ce message s'afficha sur mon portable. Je le lus et m'affola. Comme dans mes habitudes, je me mis à paniquer sur place, criant que je n'arriverais jamais à arriver à temps et que je ne serais jamais prête à temps. Enfin bref, je répetais les mêmes choses mais formulés d'une différente façon.

Le plus vite possible, je sautais dans la douche. Je me lavais les cheveux en cinq minutes chrono. Un record ! Je m'habillais, avec des vêtements que je voyais à peine. Je ne pris pas le temps de regarder si les vêtements s'accordaient entre eux. Mais généralement, un jean s'accorde avec tout (ou presque). Je pris mon sac à la volée, mes clés, je ne savais pas si Sophie serait rentrée avant moi. J'avais, parle passé, oublié plusieurs fois mes clés, dont une pendant l'hiver. Et attendre son retour dans le froid et la neige n'était pas chose à faire. J'avais, par la suite attrapé un bon rhume et j'étais resée au lit pendant 2 jours.

Gavriel habitait à deux pâtés de maison. J'y serais rapidement. Je marchais d'un bon pas. Je mis ma musique dans mes oreilles. Je marchais avec le rythme. Au bout de cinq petites minutes, j'arrivais devant le maison de Gav' et de son colloc'. Je ne savaiis pas qui venais, juste que Gavriel faisait une grande fête. J'arrivais, et ne pris pas la peine de sonner et j'entrais directement. Je remarquais Gavriel, avec une belle brune aux cheveux raides. J'irais le voir plus tard, quand il aurait fini sa conversation. Il y avait aussi un Dj, mais je lui adressais à peine un regard. Je vis juste qu'il draguais à braguette entrouverte la serveuse qui tenais un plateau de martinis; Je me faufilais vers elle, et lui pris un verre. Elle ne remarqua rien, tant elle se noyait dans les yeux de son interlocuteur. Dans un coin , il y avait un jeune homme, que je reconnus comme Hayden Forbes, le meilleur ami de Sophie. Je l'avais vu quelques fois à la maison, mais je ne le connaissais que de vue. Je bus une gorgée et cherchais un endroit où poser mes affaires. J'étais déjà venu à une ou deux reprises, mais avec la fête, tout avait changé. J'était complètement perdue. Je vus encore une gorgée de Martni, puis me mis à la recherche d'un "coin vestiaire".

N'en avait-il pas marre de m'écouter parler de Màximos? Moi-même, je commençais sérieusement à me taper sur les nerfs et si j'avais pu me gifler pour que je puisse continuer à avancer, je l'aurais fait! Je lui devais par contre des explications. J'étais à sa fête et il n'était pas question que je la lui gâche. C'était la raison pour laquelle je m'étais laissé traîner jusqu'au salon sans broncher.

- Je ne crois pas que de te faire parler de Màx t'aide à t'amuser ce soir, mais puisque tu insistes... Cet après-midi, tu te souviens? Tu devais rester chez-toi pour la fête et tu as raté la photo annuelle de ma famille. Bref, j'y étais et j'ai voulu échapper à la fête qui suivait en filant dans les bois... En talons hauts. Je sais, c'est une mauvaise idée!

J'entendais déjà son commentaire dans ma tête à propos de ma randonnée en talons hauts en forêt. Avais-je vraiment le choix? Je ne voulais voir personne et je ne croyais pas que je me rendrais aussi loin!

- Je suis tombé sur notre arbre à moi et Màx. Celui avec nos noms gravés dans un coeur. Je sais... C'est cul-cul! Je l'ai effacé du mieux que j'ai pu, puis je suis tombée face à face avec Màximos et comme je ne voulais pas qu'il voit l'arbre, je l'ai suivit, comme il me le demandait. Pour faire court, on a été attaqué par des guêpes en furie et il m'a sauvé de la noyade. Ça peut paraître bizarre ça aussi je sais...

En fait, tout ce que je lui racontais en ce moment était étrange, mais malheureusement vrai... Ça pouvait même sembler comique, mais pas du tout pour moi. Je voulais bien admettre que du point de vue d'une personne qui n'entendait que la version abrégée, c'était hilarant...

- Alors, imagines-toi que je reprend conscience avec mon ex pratiquement couché sur moi à me rassurer en me caressant les cheveux et le visage? J'avais l'impression qu'il était de nouveau lui-même. Je n'ai pas pu gérer. Je suis partie, trempée et sans chaussures, oui parce que j'en avais perdue une dans la rivière. Je ne crois pas que je danserai ce soir. Pardonne-moi mais j'ai mal aux pieds.

Cette fois, j'esquissai un léger sourire en coin. Je me levai même du divan pour lui mimer la scène : moi en pleine forêt, pieds nus, tentant désespérément de retourner chez-moi, marchant à travers branches et pierres. Bon... Évidemment je ne lui disais pas tout ce qui s'était passé par la suite, mais il avait le principal de la raison pour laquelle je buvais comme une alcoolique. Je voulais aussi oublier ce qui s'était passé et passer à autre chose. Je détestais les gens qui cassaient l'ambiance, alors je n'allais pas commencer à agir comme une trouble-fête ce soir. J'étais contente pour Gavriel. Qu'il retrouve sa mère et qu'elle lui offre cette soirée. Qu'elle soit le moindrement présente dans sa vie en tout cas. Il en avait besoin, comme n'importe qui. Qui n'avait pas besoin d'une mère?

- Dis-moi que tu me laisseras oublier tout ça ce soir. Je te promet que je ne te ferai pas honte! dis-je finalement en croisant les doigts derrière mon dos. Sait-on jamais!

(HJ: Désolé, c'est mauvais, mais j'ai la grippe and I feel like crap, mais je ne voulais bloquer personne dans le sujet. Razz

)

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C'est fou, s'il y a bien une chose qu'Athéna adore, ou plutôt adorait, c'est faire la fête. Sauf que depuis un moment, bah elle s'est un peu absentée des dancefloors....Faut dire que trois décès en à peine deux ans, ça vous achève un peu, non ? En plus de ça, la plupart de ses amis sont restés à Athènes ! Que voulez vous ! C'est pas si facile de se faire des amis dans ce beau monde ! C'est en se baladant dans les rues de Thèbes il y a quelques jours qu'elle a croisé son ami Gavriel. Il lui a été d'une grande aide à plusieurs reprises, et elle l'aime bien ! C'est un bon ami ! Heureusement qu'elle a rencontré quelques personnes ici, à Thèbes, pour lui faire découvrir la ville et lui changer un peu les idées, car c'est un peu déprimant la vie, seule. Bref, où en étais-je ? Je m'égare ! Athéna a croisé par hasard Gavriel au détour d'une rue il y a quelques jours et il l'a invitée à sa soirée. Elle a longtemps hésité avant de se décider à venir. Encore ce matin en se levant, elle n'était pas sûre de vouloir venir, ne sachant pas trop si elle réussirait à s'amuser sachant qu'elle risque de ne connaître personne là bas. C'est finalement en début d'après-midi qu'elle s'est décidée.

Ne sachant pourtant pas quoi mettre pour la soirée, elle a dévalisé son dressing, faisant plusieurs essayages. Elle a beaucoup hésité, passant d'une robe à une autre, puis à une autre, puis encore à une autre. Après avoir fait le choix de la robe, il a fallut choisir les chaussures, puis les accessoires. Le problèmes, quand vous avez trop de choix, c'est que ça devient vraiment difficile de s'habiller. Elle a opté pour robe-corset noire avec un ruban de satin jaune dans le dos. A ses pieds, elle a choisit de mettre des escarpins noir vernis à talons de moyenne taille. Autour de sa gorge, un ras-du-cou en velours noir. Un autre problème que rencontrent souvent les filles : la coiffure ! De ce côté là, Athéna n'a pas vraiment eut de problèmes, décidant de les laisser tomber le long de ses épaules, les laissant ondulés.

La soirée approchant à grand pas, la jeune femme se met en route pour la maison de Gavriel. Elle n'a jamais eut l'occasion d'y aller, à vrai dire. Gavriel l'a déjà invitée une ou deux fois, mais par timidité n'a jamais osé y aller, prétextant être occupée à chaque fois...C'est un coin de la ville qu'elle connaît peu alors elle préfère partir en avance, au cas où elle se perdrait ! Elle en est malheureusement bien capable ! Au volant de sa voiture cabriolet noire, la jeune femme arrive à destination sans problème. Quelques personnes sont déjà arrivées. Elle prend une inspiration, se donnant le courage d'apparaître devant ces personnes qu'elle ne connaît pas...Elle pénètre dans la grande pièce et ses yeux brillant observent chaque détail de la salle. C'est donc ça, sa maison ? Elle est complètement bluffée. Tellement qu'elle percute même quelqu'un. Ca commence bien !!

Oh ! Je suis désolée ! ><

[Désolé Athéna tu es ma cible pour le moment la tentation était trop grande ]

Une journée maussade commençait encore pour la jeune femme. Alice ouvra les yeux par dépit. Elle serait bien restée ici toute la journée dans son lit douillet, seule sans voir personne et entendre le moindre bruit, mais le travail l’appelait… De plus elle entendait du bruit dans la pièce à côtés sûrement Mickaël. Cela aurait pu être un cambrioleur cela aurait été pareil, Alice n’aurait pas été jeter un coup d’œil elle s’en fichait royalement. De toute manière vue sa situation elle n’avait aucun objet de valeurs donc l’individu aurait pu chercher pendant un long moment.
La jeune femme se leva donc pour aller directement dans la salle de bain. Elle se déshabilla et passa sous l’eau. Celle-ci était brulante et cela lui faisait le plus grand bien. Elle sentait ses membres se dégourdir un par un. Alice ne mit pas longtemps à se laver cinq minutes tout au plus. Une fois cela fait elle sortit de la cabine. Elle attrapa un peignoir qui était pendu non loin d’elle, l’enfila et prit une grande serviette qu’elle enroula autour de sa longue chevelure.
Alice alla dans la cuisine dans cette tenue. C’était la pièce d’où étaient provenus les bruits un peu plus tôt. Là elle y trouva Mickaël et non un quelconque cambrioleur. Celui-ci avait l’air d’être levé depuis un moment, car il était très actif. Lorsqu’il vit Alice entrer dans la pièce il arrêta ce qu’il était en train de faire :

- Salut ma belle, bien dormit ?

"Oui merci."

C’était la seule personne avec qui Alice n’était pas glaciale. Sa voix était donc douce et remplie de tendresse. En même temps la jeune femme était que trop reconnaissante pour ce qu’il avait fait pour elle. C’était lui qui l’avait sortie de son enfer. D’ailleurs Mick avait du mal à accepter qu’Alice recommence à danser dans des endroits peu fréquentables, mais il fallait bien qu’elle gagne de l’argent pour le loyer et n’ayant pas poursuivie ses études c’était le seul emploi qu’elle avait pu trouver. D’ailleurs ils se disputaient souvent à cause de ça. Et ce fut encore le cas ce matin :

- Qu’est-ce que tu as de prévus pour aujourd’hui ?

"Je dois aller travailler à L’olympe."

Lorsqu’elle avait prononcé cette phrase l’expression du visage de son ami se changea immédiatement. Son regard qui était rempli de tendresse et de bienveillance se durcit. Sa voix devint plus rauque et froide. :

- Tu m’avais promis que tu n’y retournerais pas ! Alice tu…

La jeune femme se braqua immédiatement. Elle sentie la colère monter en elle et ne put la retenir. Elle en avait marre d’être toujours surveillée. Elle était assez grande pour faire ses propres choix et bien qu’elle adore Mickaël ce n’était pas son père. Alice le coupa donc:

"Lâche-moi à la fin. Il faut bien que je travaille. Tu n’es pas mon père. Je me demande pourquoi je t’ai demandé de venir avec moi !!!"

Alice sortie de la cuisine et se dirigea vers sa chambre en claquant la porte. Mick avait reprit la parole, mais elle n’avait pas prit la peine d’écouter ce qu’il avait à dire. Elle l’entendit la suivre et taper à sa porte, mais la jeune femme n’ouvrit pas. Elle se contenta de se diriger vers son armoire pour s’habiller. C’est vrai qu’elle avait eue des paroles un peu dure et elle s’en mordrait surement les doigts un peu plus tard, mais pour le moment sa colère avait prit le dessus. Alice enleva son peignoir et passa sa tenue de travail. Elle mit par-dessus un long blouson pour éviter d’avoir des problèmes dans la rue. La jeune femme retourna dans la salle de bain pour se maquiller et se coiffer. Une fois prête elle repassa dans la cuisine il n’y avait plus personne simplement un mot sur la table :

« Quand tu rentreras je ne serais surement pas là. Il y a une fête Rue Kaveiron. Soit prudente s’il te plaît… Mick »

Sur ce petit mot Alice alla travailler sa journée se passa sans accroche et assez rapidement. Elle finit son show à 22 heures. La jeune femme rentra donc à l’appartement et comme prévu il était vide. Alice hésita un bon moment avant de se décider de finalement se rendre à cette fête. Qui sait peut-être que là-bas elle rencontrerait un faiseur de vœu un peu généreux.
Alice fit un bref passage à la salle de bain afin de se remaquiller un peu mieux et de se changer. Elle opta pour une tenue peu classique : un pantalon avec des bottines et un manteau en fourrure. Elle ne passerait surement pas inaperçue comme la plupart du temps d’ailleurs.
Une fois prête elle se dirigea vers l’adresse et mis un peu moins d’une demi-heure à arriver. La fête devait déjà être pas mal entamée à cette heure-ci. La jeune femme descendit du taxi et observa la demeure. Une belle maison de plein pied reflétant le luxe. Alice se dirigea vers l’entrée. La porte s’ouvrit avant même qu’elle ne frappe ou sonne.
Une fois à l’intérieur elle ne prêta pas vraiment attention aux personnes déjà présentes. De toute manière elle ne connaissait personne. La jeune femme se contenta de se diriger vers une serveuse qui tenait un plateau de coupe de champagne et en prit une. Alice affichait une mine des plus glaciales et paraissait être une femme hautaine ce qu’elle pouvait être très souvent. Elle sirota son verre lorsqu’elle fut percutée dans le dos par une personne. Son verre se versa sur elle et elle se retourna vivement pour fusiller littéralement du regard la coupable :

"Mais ce n’est pas vrai vous ne pouviez pas faire attention ! Il vous faut des lunettes ou quoi !!"

Sa voix était glaciale tout comme ses expressions. La coupable était une jeune femme qui avait l’air d’avoir quelques années de moins qu’elle. Et voilà le premier scandale de la soirée commençait.

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J’écoutais ce récit plutôt captivant de la demoiselle en détresse dans les bois. Cela aurait pu me paraître pitoyable, pathétique même, mais elle ne m’aspira pas la pitié. J’étais plutôt inquiet pour elle, je savais l’impact de cet homme sur les nerfs de Kasy. Je la regardais faire des gestes, tout me dépiter à une allure hallucinante en fait. Cela peut sembler stupéfiant parfois, la vitesse de locution, mais la lenteur choque plus je crois. Heureusement, je suis habitué aux mâcheurs de mots, étant moi-même un spécimen incroyable de la phrase détruite. Ainsi, elle parla, je lui serrais le bras de manière encourageante et confiante, afin qu’elle sente que je suis là. Je pense qu’elle le sait. Je pense que les gens savent que je suis quelqu’un de confiance et sympathique, je suis plutôt fier de cette image que je donne, cela me rassure mon ego (pas énorme).
Enfin, à la fin des ses plusieurs répliques que je ne voulut interrompre, je la fixais et plaçais chacune de mes mains sur chacune de ses joues de manières à ce qu’elle me fixe, puis lui dis :

« Hey, tout va bien, tu n’as pas à t’inquiéter pour moi, je vais bien, cette fête sera réussie sans que tu te bourres obligatoirement. Mais si c’est comme ça que tu le sens ça va, ne pense plus à ce gars. Il redeviendra lui-même, je te le promets. Mais ce soir on va s’amuser ! D’accord ? »

Je la regardais et lui fit un gros câlin puis je la regardais à nouveau et m’éloigna un peu pour l’admirer en lui disant de manière stricte et confirmée :

« Et si tu finis sous la table, tu restes dormir bien, sur, même si tu n’es pas ivre en fait. Tu sais que ma maison t’est ouverte, toujours ! »

J’étais heureux qu’elle puisse se confier à moi, mais l’heure tournait et je n’étais pas rassuré de ne pouvoir avoir l’œil sur la salle, je savais par l’agitation des cuisines non loin que des gens étaient arrivés. Je ne voulais pas non plus laisser ma meilleure amie mal. Alors je m’approchais de la porte et lui dit :

« J te délaisse quelques instants, mais tu peux venir avec moi si tu veux, je serais dans le salon, pour gérer les arriver, j’espère que ça ira. »

M’assurant qu’elle n’allait pas si mal que ça, je sautais hors de la salle télé pour me diriger à bon pas vers le salon où j’aperçu des connus et des inconnus. Je me dirigeais d’abord vers Daphné à qui je baisais la joue poliment et lui attrapai son manteau pour le tendre à un domestique, puis je lui indiquai le buffet en souriant et d’autres gens arrivaient. Athéna rentra dans ma ligne de vision quand elle percuta une jeune femme de fourrure qui renversa son verre sur sa veste. J’imaginais le petit furet qui subit réellement le verre de martini et soupirai m’élançant à l’aide des femmes et me rendant compte de l’animosité ambiante tout de suite. Je fis un légère bise à Athéna puis me tourna vers la victime rousse :

« Bonsoir mademoiselle. Je suis l’hôte de cette fête, et je vous pris d’excuser la maladresse de ma camarade ici présente, je vais vous prendre votre verre (et je fis donc) puis je vous offre l’occasion de me donner votre veste afin qu’elle file directement vers le dressing, pour qu’elle soit nettoyer en bonne et due forme ! Qu’en dîtes vous miss… ? »

Invité

Ça devait faire au moins trois heures que j'étais assis sur mon canapé, le regard vide et fixé sur rien en particulier. Il y avait exactement trente-cinq minutes, j'avais demandé à ma bonne de m'apporter une bonne bouteille de vin. L'alcool passait très bien alors que je tentais encore de mettre de l'ordre dans mes idées, sans grand succès. J'avais l'impression d'avoir un champ de bataille dans la tête, et cette guerre durait depuis si longtemps qu'un horrible mal de crâne s'y était installé. J'ingurgitais plus d'alcool pour le faire disparaitre, lui et ces stupides interrogations qui me hantaient depuis cet après-midi. Oh, elle. Elle m'avait mis tout à l'envers, elle qui me torturait déjà assez avec toutes les drôles de sensations qui venaient m'habiter lorsque je l'apercevais. Kasiopé, qui m'avait faite la plus bizarre de toutes les déclarations, avait réussit à me chambouler comme personne ne l'avait fait auparavant. Je n'y comprenais plus rien, et je ne savais même pas si je souhaitais vraiment comprendre. C'était comme si j'avais peur de ce qui était vrai. Mais la seule possibilité, c'était l'état mental à revoir de Kasiopé. J'avais de la difficulté à le croire, rien chez elle ne donnait cette impression, toutefois c'était la seule explication possible, non? Ce qu'elle m'avait dit ne pouvait tout simplement pas être vrai. Comment aurais-je pu oublier une dizaine d'années de ma vie? Et surtout, pourquoi? Comment? Qui avait fait ça? Peu importe où je regardais, il y avait des tas de questions et aucune réponse. Je n'en pouvais plus. Je devais me changer les idées. Et maintenant.

▬▬ ▬▬

▬ Tu es Màximos, un faiseur de vœux, non? Est-ce que je pourrais te deman -

▬ Fous-moi la paix, fut ma réponse froide. Je ne jeta même pas un regard à mon interlocutrice, même si elle semblait jolie, du coin de l'œil. Il faisait noir alors ça pouvait aussi bien être tout le contraire. De toute façon, j'en avais rien à foutre.

J'avais par contre trouver une destination, et en même temps, quelque chose à faire de ma soirée. Cet emmerdeur de Gavriel m'avait invité à une fête chez lui. Et j'étais gentil en l'appelant emmerdeur, car il était bien que ça. Il arrivait toujours de nul part et me prenait pour un de ses amis. Il passait le temps qu'il voulait avec moi, et ça ne valait même pas la peine d'essayer de s'en débarrasser. Ayos était pire qu'une sangsue. J'avais beau lui faire n'importe quelle menace, j'avais beau être le mec le plus désagréable du monde, il restait là à sourire comme un idiot et à plaisanter comme un bouffon. Je devais toutefois avouer qu'il avait du cran, car quand je voulais me débarrasser de quelqu'un, j'arrivais toujours à mes fins - si on ôtait son cas. Un exemple? La fille qui venait de me parler, à qui j'avais dit quatre mots et qui s'étaient presque mise à pleurer en s'en allant. Bref, je ne l'avouerais jamais à voix haute, mais autant il pouvait me taper sur les nerfs, autant j'appréciais ses plaisanteries et, à la limite, sa compagnie.

En tournant le coin, j'aperçus enfin sa demeure. J'étais venu exceptionnellement à pieds, sachant que j'allais me bourrer la gueule et que je n'aurais pas le choix de prendre un taxi. Je commençai à observer les gens, recherchant Kara, à que je venais de texter mon arrivée. J'avais eu besoin de prendre l'air, seul, mais je lui avais dit de m'attendre à l'extérieur pour qu'on puisse aller à la fête ensemble. J'avais besoin de m'éclater et Kara allait sans aucun doute m'aider à y parvenir. Probablement que je ferais même un effort pour m'éclater avec Gavriel, juste pour éviter de penser à toute cette merde. Il y aurait, en plus, pleins de gens à rencontrer et pleins de filles à courtiser. Je serais définitivement gâté. Je pris donc une grande respiration, changeant du même coup mon air renfrogné pour un air plus festive, abordant un sourire en coin, un regard charismatique et mystérieux. J'allais me faire un devoir de m'amuser comme un fou et ne pas être distrait par une certaine demoiselle perdue dans les bois et ses loufoques révélations. Vraies ou non, elle n'avaient plus aucune importance.

Mon regard se posa finalement sur mon italienne favorite. Un sourire étira légèrement mes lèvres alors que j'accélérai le pas pour arriver à sa hauteur. Lorsque ce fut le cas, je l'empoigna par la taille et l'embrassai sans même lui dire bonsoir. Je brisais le baiser quelques secondes plus tard, sans toutefois l'éloigner de moi plus qu'il ne le fallait. Je lui souris à nouveau, un sourire que j'offrais à pratiquement personne et un qui étira rarement mes lèvres. J'allais faire une parfaite reproduction du type qui allait comme sur des roulettes, avec aucun signe que je me torturais l'esprit depuis des heures. Peut-être se rendrait-elle compte que j'avais une bouteille de vin dans le corps, par contre. Heureusement, ça m'en prenait beaucoup pour être dans un état avancé, alors l'alcool qui coulait dans mes veines ne me faisaient pas encore faire de trucs de soulons. Pas encore, du moins. Mais je tenais bien à arriver à se niveau!

▬ Hé, je suis contente de te voir. J'espère que tu es prête à m'aider à faire de ce party une soirée mémorable, fis-je en mettant le plus d'enthousiasme possible dans ma voix. J'eus à peine à forcer, car je commençais vraiment à avoir hâte de faire la fête.

♣ Hé, je suis contente de te voir. J'espère que tu es prête à m'aider à faire de ce party une soirée mémorable.

♣Mais comme toujours, tu le sais voyons !

Je devais sortir du salon et affronter les invités. Après tout, j'étais là pour me changer les idées et Gavriel semblait assez occupé avec un problème. J'espérais pour lui que cela n'en viendrait pas au tirage de cheveux et aux insultes, mais pour l'instant, je n'avais que faire des griffes de cette femme au manteau de fourrure. Tout ce que je voulais, c'était aller derrière le bar pour choisir laquelle de mes amies les bouteille j'allais choisir pour faire joujou. Deux minutes plus tard, je tenais Jack Daniel's, le grand gagnant du concours dans la main et un verre remplie de glace dans l'autre.

- Tu verras mon bébé... Je vais super bien m'occuper de toi... lui susurrais-je au goulot qu'il avait ma foi, fort joli! Sans plus de manière, après avoir fait vaguement connaissance, je vidai une partie de son contenu dans mon verre et d'un geste cérémonieux, l'engloutie comme un élixir. Ce n'était pas faux car je me sentais vraiment mieux! La chaleur procuré à ma gorge m'engourdie à peine les membres cependant. J'étais une dure à cuir et me soûler était une tâche difficile, mais pour le moment, je me contentai du goût merveilleux sans chercher à ressentir l'ivresse qu'elle finirait tout de même à m'apporter dans un avenir certain.

Maintenant que j'avais une amie bouteille, il me fallait une amie à qui parler, parce qu'on ne peut pas se le cacher, Jack, il ne cause pas beaucoup! Ça ne m'empêcha pas de 'boire' ses fausses paroles en versant une autre lampée de son contenu dans mon verre! Jack était vraiment généreux ce soir! Sacré Jack! Toujours là quand il fallait!

Une idée de génie me sembla-t-il, me traversa l'esprit. Je me rappelais bien du jour où moi et mon frère avions décidés de former un groupe de musique. Nous chantions encore à l'occasion dans les bars de la ville, pour le plaisir. Autant il pouvait vanter ma voix, autant je vantais ses talents de guitariste et comme il venait de pointer le bout de son nez derrière le bar, pile poil à mes côtés, je lui fît part de mon idée, qu'il accepta tout en souriant. Il savait comment mettre de l'ambiance et je crois bien que le DJ avait décidé de prendre une pause... Une longue pause si on pouvait juger en regardant sa langue s'enfoncer dans la bouche d'une des serveuse. Il se prenait vraiment pour une star du rock ce Ulk!

Mon frère prit la seule guitare qui se trouvait sur la petite scène aménagée et je laissai temporairement mon cher Jack Daniel's et mon verre pour empoigner le micro et entamer une chanson endiablée qui commençait à faire frétiller les gens présents sur la piste de danse. Certains nou avaient déjà entendus jouer en ville et n'étaient pas surprit de notre initiative. J'adorais être sur scène. J'avais l'impression de tout oublier, même les gens qui bougeaient au rythme de notre musique effrénée. Je ne remarquai même pas la masse de gens qui entraient encore dans la maison de mon meilleur ami.

Je n'avais même pas prit le temps d'avertir mon frère de laisser mes copines tranquilles ce soir. En fait, je n'en avait rien à foutre, pourvu qu'on continue encore un peu à me laisser oublier. J'allais vraiment devoir remercier Gavriel d'avoir organisé cette soirée.

[Je voulais attendre qu’Athéna réponde mais je ne veux pas bloquer le jeu ]

Alice sentait la colère monter en elle petit à petit. Elle se trouvait face à la coupable, elle était légèrement plus grande qu’elle, son regard était posé sur la jeune femme qui se trouvait devant elle et croyez moi ce regard n’avait rien de très amical c’était tout le contraire. Son interlocutrice n’avait pas l’air de réagir à ce que venait de lui dire Alice ce qui avait tendance a encore plus l’agacer. Un léger tremblement parcourut le corps d’Alice non pas parce qu’elle avait froid, mais c’était tout simplement son corps qui réagissait au bouillonnement qui était en train de s’installer petit à petit en elle.
Alice allait pour prendre de nouveau la parole afin de faire réagir cette petite sotte, mais un jeune homme s’approcha de sa victime en ne manquant pas de lui faire la bise au passage. Sûrement une de ses connaissances. Il était accompagné de serveuses ou domestiques allez savoir. Celui-ci se trouvait maintenant face à elle. Il prit la parole :

« Bonsoir mademoiselle. Je suis l’hôte de cette fête, et je vous pris d’excuser la maladresse de ma camarade ici présente, je vais vous prendre votre verre (et je fis donc) puis je vous offre l’occasion de me donner votre veste afin qu’elle file directement vers le dressing, pour qu’elle soit nettoyer en bonne et due forme ! Qu’en dîtes-vous miss… ? »

Le regard de la miss passa de la jeune femme à l’homme lorsque le mot « Miss » résonna aux oreilles d’Alice. L’intensité de celui-ci n’avait pas baissé il était toujours aussi meurtrier. Pour qui il se prenait celui-là ce n’est pas parce qu’il était l’organisateur de cette fête qu’il pouvait se permettre d’aussi grossière familiarité. Alice inspira un grand coup pour tenter de se calmer. Heureusement que cet homme avait prit sa coupe, car à cet instant précis elle aurait sûrement explosée dans sa main et serait éparpillée en mille morceaux sur le sol :

"Je ne vous permets pas d’utiliser toute forme de familiarité avec moi."

Tout en parlant Alice enleva son manteau et le tendit pour que cet homme ou l’une de ces domestiques le prenne. La jeune femme laissa donc apparaitre un magnifique bustier noir elle poursuivit :

"Cependant, j’accepte votre proposition et vous vous avez de la chance."

Alice venait de s’adresser à la jeune femme qui se trouvait à côté de l’hôte de la soirée qui n’avait pas l’air d’avoir encore réagie à la situation. Sur ces dernières paroles elle tourna les talons et s’éloigna des deux personnes. Sans un merci, bonsoir la politesse n’était pas vraiment son fort lorsqu’elle était énervée. La jeune femme se dirigea vers le bar improvisé dans cet immense salon et commanda un alcool fort. Une serveuse ne mit que quelques minutes à la servir et Alice ne mit que quelques secondes à descendre le verre. Elle commanda de nouveau la même chose et prit place sur un tabouret.
Elle resta cinq minutes face au comptoir, mais subitement la musique changea. La curiosité l’emporta et la jeune femme fit un petit demi-tour pour voir ce qu’il se passait. Sur la petite scène une femme venait de monter accompagnée d’un homme qui avait saisi une guitare. Ils se débrouillaient pas mal, même très bien. Une foule commença à se former vers la scène. Alice regardait le show de sa place un verre à la main.
En venant à cette soirée, elle avait espéré voir Mick pour pouvoir s'excuser de son attitude qu'elle avait eue le matin même, mais Alice avait beau regarder tous les recoins de la salle, elle ne le voyait pas.

Invité

A peine arrivée, Athéna se laisse éblouir par la grande maison de Gavriel. Elle n'a jamais eut la curiosité de venir jeter un coup d'oeil à cette adresse pour voir dans quel genre de logement pouvait vivre son ami. Aujourd'hui, elle découvre le lieu de vie du jeune homme et en est impressionnée. C'est très grand et très chic. Elle ne s'attendait pas du tout à ça, pour tout dire. Elle entre d'un pas timide dans la grande maison, regardant un peu partout, à la recherche de l'hôte de la soirée mais sur le coup, elle ne le voit pas, trop occupée à regarder partout autour. Elle est tellement étourdie et rêveuse qu'elle percute une jeune femme. Athéna porte une main à sa bouche, ne sachant pas quoi dire sur le coup à part une excuse. La femme ne semble pas réceptive à ses excuses et s'emporte tout de suite contre la jeune Flores. Elle y met tellement d'agressivité qu'Athéna reste bloquée, ne sachant même pas quoi dire pour sa défense, a part peut-être ajouter une nouvelle fois qu'elle est désolée ? Doutant fortement de l'effet que ses paroles pourrait faire.

Heureusement pour elle, Gavriel fait son apparition héroïque. Il propose immédiatement à la jeune femme de retirer sa veste pour la faire nettoyer. Athéna baisse les yeux sur le sol, se sentant extrêmement bête et désolée. Elle tente de ne même pas regarder Alice, dont le regard est pire que glacial. Athéna est persuadée que si les yeux étaient une arme, elle serait déjà morte vu le regard noir qui se pose sur elle. Elle manque de caractère, et peut-être d'un peu d'audace pour se faire respectée. Elle aimerait lui dire clairement qu'elle n'a pas fait exprès et que ça peut arriver à tout le monde, mais son manque d'assurance ne jouerait pas en sa faveur, lui faisant même peut être perdre sa crédibilité...Enfin bref. Alice finit par laisser tomber et Athéna relève les yeux vers l'hôte de la soirée afin de le remercier pour son intervention.

Bonsoir Gavriel, merci d'être intervenu...! Je ne pensais pas qu'on pouvait s'emporter pour si peu ><

Invité

Je regardais discrètement vers Athéna pour voir si elle le prenait bien. Les yeux baissés vers le sol, la demoiselle ne quittait pas mon plancher du regard, je me demandais si elle ne contait pas les lattes de bois… C’est ce que je fais parfois, quand je suis allongé, je compte de nombre de brique de la maison voisine, de mon lis on peut en voir un bout… Ceci dit, elle ne devait pas se sentir très agréable au moment présent, je passais donc mon bras autour de ses épaules, de manière protectrice et réconfortante, alors que la demoiselle blonde continuait à tuer du regard. Après avoir vociférer des délicatesses à nos visages auxquelles je répondais par des sourires courtois, elle dû mal prendre quelque chose, je ne vois pas quoi pourtant. Quand j’avais dit Miss… ? C’était afin qu’elle se présente ou qu’elle m’indique son identité. Je reconnais le caractère Open Bar de ma fête mais même les étrangers peuvent avoir la correction de se présenter. J’avais en fait très envie de la convier à quitter les lieux, mais ma piètre bonne éducation me fit changer d’avis et la laisser se rendre ivre sera sa punition. Je ne payerai juste pas le taxi qui l’a ramènera chez elle ! Ah !
Heureusement, après une seconde amabilité à mon égard encore je pense, elle déposa son manteau avec un manque de délicatesse sur l’épaule d’une des pauvres serveuses. Je n’avais pas envie d’être à sa place à ce moment présent, mais la jeune fille resta de marbre, en attendant mon ordre je pense. J’attendis que la sorcière blanche soit partie se saouler au bar pour m’approcher de la serveuse et lui glissa à l’oreille :

« Allez faire nettoyer ça au dressing s’il vous plait, voici un avant goût de la prime, je paye le taxi. »

Et je glissai un billet de 20 € dans sa poche. Lui souriant, je lui indiquais la porte de derrière pour ne pas gêner d’invités et me retournais finalement vers Athéna pour lui faire face. Elle n’avait pas l’air dans son assiette. Elle semblait avoir de la gratitude à mon égard, j’aime bien jouer les Super Man mais je ne voulais pas que ça dégénère. Je sais que Athéna peut se montrer très faible et vulnérable dans certaines positions, elle ne mérite pas d’être soumise à une femme si désagréable. A BAS LES BLONDES ! Non je rigole, NON NE ME FRAPPEZ PAS ! Mon esprit est complexe, j’imagine des petits Dark Vador me courir après avec un sabre rouge, mais où est mon vert ?

« Allez ! Une mauvaise passe, elle a dû croiser un fantôme dans son manoir, et elle n’a pas dû aimer son teint ! Ce n’est pas grave, on s’en fiche ! Mais toi comment vas-tu ? Tu as vu cette super fête ? Tu veux que je t’introduise à des gens bien ? Parce qu’il y en a un paquet par ici ! »

Je me tournais pour voir les gens autour et aperçu tout un tas de gens dont un couple étrange. Maximos tenait la main à une inconnue à mes yeux alors que Kasiopè ne devait pas être loin. Athéna tu vas adorer cette soirée ! Je l’attrapais par le bras, et la guidais vers Kasiopé. Je la découvris en train de chanter sur la scène. M*RDE et si elle le voyait? elle allait devenir folle! Je ne veux pas revivre ça. Je prends Athéna par le bras et l'approche de la scène. Vite arrête de chanter. Ah enfin la chanson se termine. Puis je crie à Kasy qui venait de m'apercevoir en souriant. Je lui montre Athéna du doights puis dit:

« Hey Kasy, j’ai mieux qu’une amie bouteille, j’ai une vraie amie ! Athéna, Kasiopè, Kasiopè, Athéna. Présentations faites ! Si vous vous connaissez c’est génial, si vous ne vous connaissez pas vous aller vous adorer ! Je reviens dans quelques instants Ladies, un truc à faire. »

J’envoyais un texto à Max assez cinglant : « Ma chambre, 2 minutes, sans poupée brune. » Puis je grimpais dans ma chambre.

Invité

Je viens juste d'emménager dans mon petit appartement. Petit, mais confortable et moderne. Et surtout, avec la façade du salon entièrement vitrée. Indispensable pour moi, depuis que je me suis découvert une certaine claustrophobie. Être dans une foule passe encore à peu près. Mais être confinée entre quatre murs, je ne peux tout simplement pas. Ça m'est physiquement impossible. Je pose mes clés, et regarde autour de moi avec découragement le tas de carton qui s'amoncelle devant la grande vitre. Les meubles sont en place, mais les objets, je suis loin de terminer... Je décide de m'y mettre, mais je renonce vite. Pas envie. En fait, en arrivant, j'ai vu dans une superbe maison de plein pied qu'une fête bat son plein. Voilà, c'est ça qu'il me faudrait. Me nettoyer la tête, oublier mes soucis le temps d'une soirée et m'attaquer à mon emménagement demain. Forte de cette résolution, je prend une douche rapide, m'habille, attrape mon portable et descend les escaliers quatre à quatre. Prendre l'ascenseur est pour moi un véritable calvaire. Et puis, j'aime faire du sport, bouger, me défouler. Ça m'occupe et m'empêche de penser que je suis une faiseuse de vœux, et que je n'ai pas la moindre idée de comment m'y prendre. Pourquoi moi ?
Arrivée dehors, je respire d'abord l'air frais qui s'engouffre dans mes cheveux et marche rapidement vers la maison. Je n'ai pas le permis, mais de toute façon la maison est tout près. Apparemment, tout le monde peut rentrer... Personne ne surveille, ni de loin ni de près. Tans mieux. Je ne connais encore personne ici, et j'ai encore moins envie de me faire refouler parce que pour eux, je ne suis qu'une gamine. D'un pas souple et élastique, je m'engouffre par la porte d'entrée le plus naturellement du monde. Aussitôt, la musique manque de me transpercer les tympans. Drôlement bien insonorisée la maison.. Après quelques secondes mon ouïe s'y habitue. Les basses me font vibrer, mais la musique est entrainante et bien jouée par deux personnes qui se ressemblent beaucoup. Toutes les personnes présentes ont l'air d'avoir plus de vingt ans. Génial. Je regarde un peu autour de moi. Tout respire le confort et le luxe. Je m'assied sur un fauteuil libre et attrape une boisson. Que j'avale d'un trait. Si je veux connaître des gens, il faut que je sois assez joyeuse pour ne pas être timide... Je me sais extravertie, mais arriver dans une nouvelle ville toute seule, sans connaître personne, savoir qu'on est pas comme les autres me déstabilise. Et après tout, j'ai bien le droit, c'est normal non ? Je préfère attendre que quelqu'un vienne me voir. Après tout, je ne vais pas squater un groupe et dire tout naturellement : « Salut ! Moi c'est Siam ! » Primo parce que je ne suis pas un personnage naïf de Disney, secondo parce que je n'ai pas envie, et tertio parce que je serais considérée comme un extraterrestre. Non merci, très peu pour moi.